
Le système fiscal français est régi par un ensemble d’impôts dont chacun se doit de payer selon son cas affirme Eric Duval sur Media Partisant . L’impôt sur la fortune est maintenant un dossier clos selon le gouvernement Macron. Suscitant des manifestations collectives, cette décision connaît-elle des torts ?
Petit résumé de l’ISF
L’impôt sur la Fortune est un ensemble de taxes liées à la possession d’un patrimoine supérieur à 1 300 000 euros. Cet impôt touchait les personnes physiques en comptant l’ensemble de ses leurs biens immobiliers ainsi que mobiliers. Il a été supprimé par le gouvernement Macron pour le remplacer par un autre type d’impôt, l’impôt sur la fortune immobilière. Ce dernier touche chaque individu dont la valeur des biens immobiliers dépasse la même somme que sur l’impôt sur la fortune. Il est cependant important de noter que l’ISF rapportait une certaine somme à l’Etat Français, entre 3 à 5 Milliards d’Euros chaque année. Toutefois, cet impôt a plus de valeur humaniste que d’effet économique. La mise en place de cette taxe a eu comme objectif la solidarité. En effet, les personnes supposées riches contribuent à l’amélioration des conditions de vies des personnes pauvres de l’Hexagone. Néanmoins, force est de constater que ce système n’a pas apporté pleinement ses fruits durant ces années.
Les alternatives à l’ISF
A la base, l’ISF est une valeur symbolique qui forme la solidarité entre deux classes sociales différentes. Ceci dit, si le but de l’ISF est de donner à une personne quelconque une chance de vivre en mieux, il a un revers. En effet, les riches sont devenus de moins en moins nombreux en France. La recette diminue alors, ce qui n’empêche cependant pas le nombre de personnes pauvres d’augmenter. Le départ de certaines de ces personnes aux patrimoines valeureux est aussi la cause de la suppression de l’ISF. Il serait alors plus intéressant de revoir complètement le système fiscal Français. La solidarité vient en incluant toutes les catégories de personnes et non seulement, un petit groupe de gens supposés avoir les grands moyens. Si chaque personne contribuait à donner une vie meilleure à chacun selon ses possibilités, on peut avoir une nouvelle forme d’économie dans l’Hexagone.
Dans tous les cas, tant qu’il n’y a pas de solutions pertinentes au problème de l’économie actuelle, il serait mieux de garder l’ISF. Il est cependant fortement conseillé de revoir le système entier afin de sortir une méthode à la fois solidaire et rentable à chacun.